AOC

 

Rapport moral,

 d’activités et financier

 

2009/2010

 

Vendredi 25 juin 2010

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Tout a commencé par une belle journée du mois d’octobre 2009, quand nous avons pris la direction de la côte chalonnaise. Notre premier point de chute fut le Domaine Parize  à Givry (71). Après une visite de la cuverie et les explications, autour du pigeur à verins, sur l'ouillage, le batonnage, "la lie nourrit le vin "  dixit Laurent Parize. Le voila, qui nous entraine vers la culture raisonnée, les travaux dans le domaine du bio pouvant être bien ou mal faits. Il termine la visite de cave par une information sur les marques vues sur les tonneaux : provenance du bois et qualité de la chauffe. Avant le moment tant attendu, on passe dans les vignes pour se mettre au vert. Enfin, nous nous retrouvons autour d’un Chardonnay 2008, puis un premier cru (une petite passe sur le classement des crus entre l’INAO, les géologues…). On passe au rouge pour ne pas rester tout blanc. Un "Vieilles Vignes" 2008 prépare le bilan, pas moral celui-là, mais celui qui dit que pour obtenir ce genre de vin : il faut 6 à 7 grappes de raisin ce qui représente environ 1 kg pour une bouteille. A partir du premier cru, il nous annonce qu’il fait de la décroissance : en effet il réduit sa surface d’exploitation : il est passé de 10 hectares à 8 hectares et pense encore réduire : ce qu’il produit lui est suffisant pour vivre. Un petit cinquième pour finir, ouvert fraichement, a fermé la dégustation. Le pique-nique et la petite ballade aux environs de Givry nous ont permis d’aborder la suite. C’est le domaine Brintet à Mercurey qui nous accueillait. Un accueil, pas franchement sympathique, a été ponctué de petits traits d’humour, histoire de délier les langues car ce n’est pas les explications qui ont saturées mon carnet de notes. On commence par un Blanc Chardonnay 2007 ("le vin c’est bon, mais sans fromage c’est c…" déclenche quelques rires, histoire de dérider notre hôte). Et le "Vieilles vignes 2007" lui aussi, plus il vieillit, plus il s’arrondit et il parait que c’est à cause des grappes (alors messieurs attention protégez vous !). Encore plus vieilles les vignes de ce second rouge 2007 (+ de 60 ans), il fallait chercher la pourriture dite noble, mais enfin honnêtement, je ne l’ai pas trouvé et pourtant j’ai patienté. Le 1er cru 2007 au joli nom de La Levrière est obtenu par une vendange entièrement triée et avec une seconde génération de raisin (les meurmauses). Les Champs Martins premier cru 2007 termine, (Jaja y a pas de faute car c’est une bouteille et pas deux), sans grand éclat cette fin d’après-midi. L’étap-Hotel et le restaurant "Le petit comptoir" à Châlon-sur-Saône nous ont accueillis : le repas commenté par des "t’as fait Eric première année" ou "se retirer ou déduire c’est pas la même chose" a clôturé cette première journée. Au matin du deuxième jour, le dit vin Delorme nous est apparu à Rully. En commençant par un Rully Varot 2006, le maître nous met en garde : "pour ne pas vous indisposez, vous avez pour jeter" en parlant des crachoirs. La marne pour le chardonnay et le mi-coteau pour le pinot noir nous invitent au deuxième blanc mais millésime 2005 : plus grand que le 2006 ce qui fait dire que "l’on nage dans la soie" (expression de notre serviteur). Le Premier Cru 2005 relance la définition des parcelles affectées à ces appellations, puis il est poussé par un Rully Varot 2002, puis un 1er cru 2003, puis un Varot 2005, Rully 1er cru 2005 et le même en 2003 ayant tous leur typicité. Voici déjà l’heure de l’apéritif, Monsieur Delorme nous propose son crémant pour nous remercier de notre visite. La matinée s’est achevée par un repas à Puligny-Montrachet au restaurant "L’estaminet des Meix" (nos célibataires les ont cherchés : ben quoi les mecksses !) et même dans les vignes alentours pendant la ballade digestive.

 

Et nous voici en novembre, et non pas de "bojôlepif" nouveau  cette année, direct on passe aux fromages. Merci aux 2 organisateurs de cette soirée (Brigitte et Michel), ils nous ont servi cela comme sur un plateau (c’est le cas de le dire). Bref venons en au cœur (bien coulant pour moi svp) du sujet : 6 fromages (voir la belle carte en couleur) et 7+1 appellations vineuses (j’en ai vu pendant la soirée, tracer la carte des vins avec les doigts, j’espère qu’il n’a pas fait ça avec les fromages, bonjour l’odeur…). La vache (enfin le chaource) débute le cortège et fait le olé (au lait) avec les bulles d’un champagne "Chassenay d’Arce" blanc de noir 100 pour cent pinot noir. Puis, voici le troupeau de chèvres (un frais de la vallée de la Loue et un Selles-sur-Cher demi-sec) qui est d’abord affolé par un Mothey-Besuche de pas loin et vite récupéré par un Vouvray (Chenin blanc du vignoble Brisebarre Val de Loire). J’ai même entendu dans l’assistance que le premier au départ sentait l’urine de minou (les chèvres et les chats font ils bon ménage ?) ou la serpillère mal rincée. Pour poursuivre, une rencontre amicale entre la région de Savoie avec sa tomme et la région de Gaillac avec un vin de table (voui comme je vous le dis) du Domaine de la Chamade élaboré avec le cépage "Len de l’El" (rébus : pas près + 2 + l’ ), bon malgré son goût de pneu en première bouche. Le Saint Nectaire a la part belle, en effet il a essayé de se marier avec 3 vins rouges (un Sancerre de chez Pascal et Nicolas Reverdy, un Morgon du Domaine Alain Michaud et un Vin des poètes (Pinot Daunis) trouvé par Stéphane aux Zinzins du vin). Et pour refermer le plateau, la carte et après le blanc, le rouge, il manquait une couleur je vous laisse deviner bande de bleus. L’Auvergne nous a proposé sa pâte persillée accompagnée par un vin doux naturel Rasteau des Côtes-du-Rhône.

 

En décembre, nous nous retrouvons une bonne tablée aux Zinzins. Vous le connaissez maintenant le géologue-dénicheur de petits vignerons hors du commun. Il nous accueille avec un Chardonnay d’Auvergne (on n’est plus des bleus) du côté de Saint-Nectaire. Avant d’en venir aux arômes, les quelques explications sont surprenantes : vin vendangé en tongues, tellement petite récolte que le vigneron envoie une photo des raisins accompagnée d’un bon de réservation… Son odeur de chou au départ, après aération, a fait place au nez de cire d’abeille, de fruits, de vieux meuble, … faut dire qu’il a trente ans d’âge...Et le second encore plus vieux, mais non, un Cabernet 2006 de Touraine (Onyx de chez Joël Courtault) aux saveurs très végétales et florales. Puis encore un Cabernet 2005 travaillé au cheval, 40 mois d’élevage et avec pour éthique "Produire sans nuire, ni aux hommes, ni à la terre" nous a fait penser, aux vins espagnols aux arômes de figue et de pruneau. Le Grenache 2003 aux notes de liqueur de cerise, griotte, kirsch, nous a fait découvrir un Vacqueyras un peu particulier voire pas ordinaire. Et pour finir en beauté, un Grenache blanc, de 13 années de tonneau, du côté des Corbières, est réalisé sans traitement dans un contexte un peu particulier (domaine d’un prof de génétique mort, sa fille, des bacs en bois, des moucherons, une variété non greffée), et tout cela ne donne pas du vinaigre, c’est un peu magique.

 

Au programme de janvier, une soirée chez Daniel a choisi d’associer vins et chocolats. Sur la table, 10 chocolats (certains faits maison par Michel) + des griottes et du fondant sont entourés d’une sélection concoctée par les 2 amis. En débutant par l’Alsace, les orangettes et annassettes ont apporté leur goût de confit à la cuvée Timothée en pinot gris de chez Schueller. Pendant que certaines cherchaient le nom des gouteurs de chocolat, d’autres voyaient les nouvelles lunettes à Jaja. Un Château des Pins 2000 en Rivesaltes venaient pousser les tablettes noires et les chocolats à Ricot pralinés à la noisette romaine (son odeur a rappelé les cutis chez certaines quand elles étaient petites). Après la recette des griottes à Michel, le Maury des Vignerons des Côtes d’Agly d’Estagel a fait glisser le fondant au fond de la bouche. Et les griottes (qu’on appelle comme ça mon chéri..) dans tout cela bien qu’elles aient des grandes queues (pour ne pas trempé les doigts), qu’elles soient en chocolat en Robet et qu’on les trouve dans une boîte de chocolats belges (la rédaction a souhaité de ne pas divulguer la marque), comme elles étaient bonnes même sans vin et encore plus avec le Porto Taylor au ton de crème de cassis (et des bouteilles faites pour faire des lampes de chevets : c’est vrai il se faisait tard et l’heure du lit approchait). Forcément l’idée était également d’associer un Jura Savagnin de chez Michel Gahier de Montigny avec je vous le donne, un délice de noix aux graines de pavot du Criollo, mais aussi avec un praliné au curry. Le petit marc d’Arbois du Domaine Rollet s’est parfaitement accordé avec le praliné de Michel. La soirée s’est achevée par une série de citations dont la pudeur de cette association ne m’autorise pas à reproduire en ce lieu (le marc à 47°, ça déride).

 

En février, l’association Novil’Bier aurait du avec ses 7 bières réchauffer la soirée. Eh non, la soirée a démarré par un froid bien sûr le président n’étant pas là, la vice-présidente également absente, forcément ça laisse un froid…. Mais à l’AOC, on est résistant et même sans écran, les explications ont moussé les esprits avant la dégustation. Après le trempage, l’égouttage, le germinage, le séchage, le tonnelage, le tamisage, le concassage, le maltage, l’empattage, le filtrage et le sous-tirage, on finit en nage, alors vite on débute par l’Angélus (pas celle du matin) de Noël du Nord. Après ces 7°5 sous la cravate, on poursuit par une Noël belge de Saint Feuillien à 9° brunâtre et corsée. Et la tournée de Noël continue avec une Cordensock Christmas Ale à la couleur de feu, agrémentée d’une pincée de coriandre et au goût sec et raffiné. La Gordon Xmas (on dirait un titre de film américain, c’est pour mettre la pression) fait la bascule avant les 3 dernières. Venant d’Ecosse, elle donne ces aromes torréfiés et caramélisés et montre sa couleur acajou foncé. Avant de poursuivre la soirée, une prière est dite en présence de la bière de l’Abbaye des Rocs. Celle-ci est faite à partir d’eau de bénitier, et non, d’un puits creusé dans la roche : elle avance des arômes de raisins et de prunes et est épicée par de la coriandre et du clou de girofle. Puis une Bocq Christmas a apporté ses notes de réglisse aux palais déjà bien garnis. Pour parachever la tapisserie de mousse (c’est un bon isolant), la Carolus Gouden et ses 10°5 a été fortement appréciée même que je lui ai vu des étoiles sur les notes : est ce sa couleur rubis foncé (un bijou), ses 6 herbes spécifiques (qui ne vous enfument pas), ses 3 types de houblons (qui donnent du bon) ? Tout cela fait qu’elle a de la classe et même une spéciale. Merci à nos compositeurs d’avoir mené la soirée de main de maitre Ka… (non c’est pas ça) et surtout d’avoir réchauffé la salle ou plutôt les présentes et présents.

 

Et nous voici en mars, autour de Jean-Pascal (Les Vignerons) pour une soirée sur la Bourgogne. Après un rappel de la position géographique, de la structure géologique et de formes géométriques, les cépages trouvés ont été remplacés par les zones composant la Bourgogne. Au tout début fut l’ère du Bouzeron aligoté de 2008 du Domaine A&P de Villaine, qui une fois dans le verre met en vibration le vin (dixit JP). Un petit rappel sur les étapes de la dégustation (couleur, nez, bouche), notre goûteur et renifleur de yaourts nous décompose la Bourgogne en 3 bulles, pas de champagne, mais de ville : Beaune, Auxerre et Châlon. Ces dernières ont chacune leur spécificité en couleurs et en arômes. Le Chablis 2006, de chez Corinne et Jean-Pierre Grosssot de Fleys, qui suivit, fut dégusté avec un autre regard et avec une analyse plus poussée au niveau de ses larmes et de ses saveurs (j’ai même entendu du "reviens-y"). Petit phrase culturelle, qui dit que le glutamate de sodium est un rehausseur de goût qui le fait être surnommé "corrige madame". Pourtant est-il vrai que le goût d’aluminium trouvé par Jean-Paul, est bien présent ? ou bien est ce qu’après trois ans, il faut que Jean-Paul fasse vérifier son dentier… Et le troisième, qui vient des Côtes d’Auxerre 2007 de Ghislaine et Jean-Hugues Goisot de Saint-Bris-le-Vineux aux aromes de fruits rouges et avec un bon équilibre acidité/tanin, a inspiré la petite expression : "il pinotte à fond". Le Chorey-les-Beaune Tue-Bœuf 2007 du domaine Machard de Gramont n’a pas laissé de trace dans le verre à cause de sa jeunesse. Et pour terminer le Givry le Haut Colombier 2007 du Domaine Besson à la couleur rubis, a fait chaud en bouche (dixit JP) et a conclu cette soirée très formatrice.

 

En mai, une rencontre franco-helvético-canadienne dans la brasserie "Entre 2 Mondes" a eu lieu à Mouthier-Hautebierre. Ces 2 mondes, nous allons les découvrir avec les explications du chaleureux Dan (Daniel pas pour les intimes), qui associe sa compagne à sa réussite ("sans elle ça ne marche pas" ou "y a 2 chefs ici"…) Bref parlons bière commençons par la première, histoire de délier les langues et pour mieux avaler les explications, c’est la Inuk. On dit "Inouque", c’est une forme de pluriel tout ceci autour de l’histoire des Inuits et des Amérindiens. Donc cette p’tite broue artisanale blanche est confectionnée avec du blé et donne un p’tit coup de frais (y en avait pas besoin ce jour-là). Notre brasseur psychologue-pédagogue nous retrace le parcours des zenzimes, les poils du dessus du malt qui frisent en regardant la tête à Jean-Mi et le pouvoir "diastasique»[1], pour conclure que, pour une bière à 6°, il faut 200 à 220 grammes de céréale. En tant qu’ancien fromager d’alpage, notre Dan a adapté sa fabrication avec ses connaissances en matière de traitement du lait. En créant des sucs (dextrine), en donnant à la levure des petites boules d’amidon à ingurgiter, le chauffage, le pompage et le filtrage sont des actions importantes pour donner la rondeur, l’amertume et la couleur de ses bières[2]. Les moyens de refroidissement actuel permettent de fabriquer toute l’année, mais il faut 2 mois et (un) demi avant la mise en vente entre la mise en cuve (10j : pendant que tout le monde fait poum poum…d’après Dan), la clarification et la prise de mousse. Avec l’eau propre d’Athose, l’orge bio d’Allemagne et le cours variable du houblon, la bière rousse Indian est servie par Dan et le "fayot" (Mais qui était il ?). Et pour finir un partie recherche d’épices[3] dans la "Native" a terminé cet excellent moment aux accents canadiens, aux rires et aux échanges. La suite est plus dure à décrire car c’est avec les doigts presque gelés, que les plus irréductibles ont dégusté leur pique-nique sous l’abri près de l’église de Mouthier. Puis oui ils sont fous, par un temps de pluie, ils sont quand même partis affronter le rocher de Hautepierre (en partie) et … : la pluie, la gadoue vraiment rien ne les arrête. (On est bien à l’AOC).

 

Et nous voilà en juin, suite à un décalage de date, un petit groupe d’irréductibles aociens est parti pour un petit détour par l’Alsace tant rêvé par certains absents… Cette dernière escapade préparée par Linda, Jean-Paul et Michel nous a donné un bel aperçu de cette région toute proche. Après le petit café, nous prenons la direction de Sigolsheim où Lucien Dietrich fils nous attendait. Il est 11 heure un bon début pour l’apéritif : bio depuis 20 ans, 7 cépages sur 5 hectares, reprise en 80, arrêt des sulfates chimiques en 90, dur dur : chute de 130 hecto/ha à 50, le purin d’ortie, de prêle et la bouillie bordelaise (non alsacienne !!!). Après cette recherche d’une harmonie au niveau du sol et l’utilisation de la biodynamie[4], il retrouve le goût de son enfance (13 années après), avec pour éthique "on ne peut plus dire : après moi le début…". Après la bataille des étiquettes sur les bouteilles bios et celles conventionnelles (rien car pas assez de place : dixit un connaisseur), un crémant brut nous "désaltère". Ensuite, la bouteille du patron, à base d’Eldezwicker et de Gewürztraminer, largue ses notes d’agrumes (litchis,…) et est suivi d’un Pinot Blanc 2008  ne faisant que préciser que seule l’Alsace marque les cépages sur les bouteilles. Un Riesling 2008 aux notes florales présente une petite oxydation, mais son petit frère juste écrasé (les raisins) donne ses arômes de fleurs blanches (tilleul, acacia,…) dues à une fermentation très longue sur lie avec une mise en tonneau. A noter par ce sympathique vigneron, que le zéro soufre n’est pas encore possible pour lui. Dans la gamme des cépages, le Muscat 2009 frais souple et léger au nez acacia, a donné une idée de verre double : une partie nez, une partie bouche (chut Jaja dépose un brevet !). Puis le Pinot noir 2009, rouge parmi les blancs, rappelle l’enfance à certaines avec son odeur de gomme arabique, mais aussi de cassis et de brimbelles[5]. Déjà le huitième, un Pinot Gris 2008 Grand Millésime s’annonce comme une petite vendange tardive. Le Gewürztraminer du Saint-Tubard 2009 donne son nez de pétales de rose (petite note : le rosier est un indicateur de mildiou, mais rien à voir avec le nez) et son saint frère Hubert (frère de notre accueillant) est une vendange tardive 2008 récoltée à 19°5 en alcool. Tiens la retardataire arrive et voilà que les langues se délient : "Prends le pot au milieu de la table, t’as le résumé". Un petit clin d’œil d’un bricoleur sur la couleur des étiquettes : jaune le standard, vert : bon millésime et bleu le haut de gamme semble avoir inspiré un fournisseur de matériaux de construction. Et il ne faut pas nous quitter sur un nombre pair alors ploc un Gewürztraminer 2005 grain noble nous a donné son petit cachet d’ananas bien mûr, litchi, … Après cette première alsacienne, nous prenons la direction de Kaysersberg pour le pique-nique, la sieste pour les uns et les unes et une ballade pour les autres. 17 heure, c’est l’heure de goûter chez Antoine Fonné à Ammerschwir. Allez directement à table dans le hall et le petit crémant de bienvenue mais pas de chez lui (Pierre-H Ginylinger). Pour la deuxième étape, un Edelzwicker 2009, c’est le "y en faut un" dans la gamme, puis un Sylvaner 2007 viennent étancher notre soif. Puis, comme on dit certains un vin de femme avec l’Auxerrois 2008 aux notes d’abricot sec et suivi de son petit frère de 2009 en vieilles vignes avec un soupçon de ressemblance avec une vendange tardive. Et voici, le vin de garçon, cette fois, un Riesling 2007 parce qu’il y avait une petite c…. sur ce vin de mec dixit Jaja encore lui. Mais le Riesling Grand Cru 2008, au joli nom de Kaefferkopf, l’un des derniers grands crus d’Alsace, a commencé à chauffer les oreilles avant d’enchainer verre sur verre un pinot gris 2008, un pinot noir 2008 et 2 Gewurztraminers 2009. Si on résume, à ce moment là, on est à 11 alors on s’arrête, non banco, le douzième, un Gewürztraminer 2009 vieilles vignes Kaefferkopf vendangé aux premières neiges le 17 octobre 2009 : ça commence à monter dans les tours. Bouquet final avec 13 degrés, le Gewürztraminer Kaefferkopf vieilles vignes 2002 ressemble à un Sauternes (dixit Françoise) (mais les pesticides ont-ils disparus ?) Ouf enfin sorti, direction Sélestat, notre lieu de repas et de repos nous attend à l’Auberge "Le Valentino". Après une bonne nuit et un bon petit déjeuner au Kougelhof, nous allons visiter un jardin du côté de là-bas. Ensuite toujours à 11 h, on se réveille au Caveau Lorentz-Klipfel à Barr. Après une visite des caves (des gros futs de 20000 l et une collection de vieux millésimes) et une présentation de l’exploitation (7ème génération, 40 hectares,…), la visite d’un petit musée se compose d’une partie "Tonnellerie", d’une autre "Mise en bouteille", d’une autre "Distillation" et d’une dernière sur le travail de la vigne. Enfin, nous voilà revenu au caveau, pour débuter la dégustation par un Kirchberg 2004 à base de riesling, avec une concentration aromatique intense en pamplemousse, citron, pomme, …. Dans la sélection de notre guide c’est un Klevener de Heiligenstein 2008, qui vient par son cépage original, nous donner un autre ton de l’Alsace. Parti sur 3, nous finîmes à 4 avec 2 Gewürztraminers : l’un Grand Cru Kirchberg Clos Zisser 2008 aux arômes exotiques et très confits, le second toujours du même endroit, mais de 1995 à fort goût de miel et d’une couleur or.

 

Et c’est avec cette belle note, que se termine cette année aocienne 2009-2010. Avant de déguster les petits plats du chef du restaurant "Les Quatre Saisons", je vous dis merci à toutes et à tous et je vous laisse la parole (vos suggestions, idées, critiques, ..) et bonnes vacances.

Le Président

Patrick R

 

Un petit supplément :

·       Gérard et Laurent Parize : 18, rue des Fausillons (Hameau de Poncey) 71640 Givry

·       Domaine Brintet : 105, Grande rue 71640 Mercurey

·       Domaine Anne & Jean-François Delorme :  12, rue Saint-Laurent 71150 Rully, http://www.domaineanneetjeanfrancoisdelorme.com/

 

·       Novil'Bier, Roche–lez-Beaupré derrière le centre commercial, tél:06 84 76 77 30, email: novilbier@wanadoo.fr

 

·       Brasserie "Entre 2 mondes", Daniel Longval & Fabienne Demierre, 12, rue Ernest Reyer, 25920 Mouthier Haute-Pierre, http://www.artisan-comtois.com/index_minisite.php?Id=709&page=1

 

·       Caveau Lucien Dietrich & Fils, 3, Place de l'Eglise, 68240 Sigolsheim,

·       Caveau Lorentz-Klipfel, 1, rue Rotland 67140 Barr, http://www.klipfel.com/

·       Vigneron Récoltant Renée Antoine Fonne, 14, Grand Rue, 68770 Ammerschwihr, http://www.vins.fonne.fr/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Adresse : AOC chez Patrick ROUGEOT

52 Chemin des Founottes 25000 Besançon

Tél : 03 81 53 76 02 ou 09 71 34 96 06

Email : christinepatrick.rougeot@orange.fr

 



[1] Diastase : Substance produite par la germination de diverses céréales, en particulier de l'orge, et utilisée notamment pour la fabrication de la bière.

[2]  houblon = utilisation des fleurs femelles sous forme de "peulette".

[3]  la coriandre, la cardamone et le poivre africain n’ont pas permis de trouver le quatrième, malgré de fines gouteuses ou de fins gouteurs.

[4]  bio pour vie microbienne, dynamie pour dynamiser en mettant des préparats.

[5]  brimbelles = myrtille pour les vosgiens.